A l'entrée de la ville, une foule se réunissait.
Je vous jure il est énorme, effrayant et je l'ai entendu pousser un cri à en couper le souffle.
Nous aussi on l'a entendu crier.
La foule était affolée et regroupée en cercle, ils commentaient la scène qu'ils venaient de voir tandis que toutes les commères du villages étaient aux aguets.
Soudain en arrière du cercle de paysans ainsi regroupé, une voix rauque se fit entendre.
Cela n'était pas un cri mais un rugissement mes chers!
La foule s'écarta pour laisser apparaître l'interlocuteur. Au fur et à mesure que les gens se poussaient on pu découvrir avec stupeur, la créature qui était à l'origine de ces paroles.
Un lion, au secours!
La foule se dispersa dans un mouvement de panique.
Mais ce n'est rien très chers paysans, vous n'avez jamais vu un lion qui parle ou quoi?
Mais quand Simba eut fini de parler il regarda autour de lui et s'attrista. Rien, déserte les rues étaient, tel un Far West. Simba se retrouvait seul au milieu de la rue, à part une personne qui était restait. Pas faute d'avoir voulu partir peut-être. En effet en plein milieu de cette ruelle qui était à présente déserte se trouver un landau duquel s'échapper des pleurs!
Simba fut ému et s'approcha. L'enfant ne voyait que les nuages quand soudain une chevelure fit son apparition dans son champ de vision. La chevelure s'éleva de plus en plus haut pour laisser apparaître le visage de Simba au fur et à mesure. L'enfant réclama ce qu'il pensait être une peluche.
Simba approcha sa tête de l'enfant qui tendait ses bras vers lui. Plus sa tête s'approchait plus l'enfant réclamait avec des cris et un grand sourire.
Simba arriva enfin à porter de l'enfant qui le tira d'un coup pour coller la tête du lion contre lui, puis il l'écarta pour jouer avec ses moustaches sur lesquels il tira assez violement il faut bien l'avouer. Simba rugissant de douleur!
Raahhh !
Ce qui eut pour effet de faire pleurer l'enfant. Suite à cet évènement des chevaliers montés et en armure firent leur apparition au coin de la rue. Il chevauchaient l'air déterminé en direction de Simba, un air menaçant et jouant d'un Cor de ralliement.
Simba se retourna alors, les voyants arriver il pris le bébé dans la gueule et s'enfuie avec. A cet instant un chevalier cria: "archers tirez!" et une volée de flèches s'ensuivit. Simba les évita de justesse en passant sous les rebords des toits de maisons, il courait en slalomant dans la ruelle. Simba avait beau courir vite, il se fatiguait vite et les chevaux commençaient à le rattraper. C'est là que Simba vit un tas de paille sur le côté de la rue, il bondit en sa direction et en un saut impressionnant arriva au pied du tas de paille. Là il déposa délicatement l'enfant avant de se retourner.
Il se posta au milieu de la ruelle face aux chevaliers. Il prit un air impérial avant de rugir bruyamment, son rugissement perça les environs et les chevaux qui fonçaient à tout allure sur lui furent pris d'un mouvement de panique, les premiers chevaux se stoppèrent net mais ceux qui se trouvaient derrière furent pris de surprise et allèrent s'étaler sur les premiers, ce qui produisit un vacarme (bruit métallique du aux armures des chevaliers).
Un spectacle à la fois d'hécatombes mais aussi très hilarant s'offrait maintenant à la vue de Simba.
Les chevaux étaient entassés là devant lui à une cinquantaine de mètres et sous cet empêtrement de chevaux des bras et des jambes recouvertes d'armures se laissaient entrevoir de-ci de-là.
Les chevaux se relevèrent et repartirent sur leurs pas. Les chevaliers se retrouvèrent là abandonnés étalés sur le sol. Les premiers soldats se relevèrent et deux, trois s’enfuirent, eux aussi prient de panique. Il ne rester plus à présent que 5 chevaliers (2 archers et 2 munis d’épée, comment çà ?!?! Ca fait 4 çà ? Ben rajoutes-en un ! lol Le cinquième était leur chef dira-t-on. ) ; Donc je reprends : les 5 chevaliers étaient alignés face au lion ils avançaient d’un pas incertains voulant se donner un air menaçant.
Simba les examina et à chaque pas qu’ils faisaient en sa direction il s’accroupissait de plus en plus tel un lion à l’affût durant une de ses chasses. Les chevaliers n’étaient plus qu’à 15 mètres quand soudain Simba prit une impulsion et bondit sur leur chef, les autres chevaliers s’échappèrent terrorisés, tandis que leur chef était plaqué au sol Simba à quatre pattes (pas d’idées détournées svp lol) sur lui pour l’immobiliser.
Il approcha sa gueule du visage du chevalier, ouvrit la gueule et là un filet de bave s’en échappa pour se loger dans l’aération du casque du chevalier. Simba lui dit ainsi :
Qui es-tu noble chevalier pour me pourchasser ainsi ? Ne sais-tu donc pas que la chasse au lion est interdite depuis bien longtemps ?
Le chevalier surpris bégaya un court instant avant d’arriver enfin à prononcer une phrase compréhensible après un décodage néanmoins nécessaire.
Je je … je suis le Chevalier Artur De Lanoé, chef des armées de sa Majesté. Et vous qui êtes vous, que venez vous faire si loin de votre terre ?
Comment çà ? Tu ne sais donc pas qui je suis ? Je suis le Grand, le Seul, l’Unique Simba fils de Mufasa, de sang Royal et qui plus est Roi du Serengheti. Et si je suis ici c’est pour parler à ton Roi, je voudrais lui signaler que certains de ses hommes s’aventure sur mon territoire de plus en plus souvent et cela ne plait guère à ma troupe et à moi-même. La « Terre des Lions » nous appartient depuis des générations et je n’accepterais aucunement que les Hommes viennent violer (Oh décidemment vous avez les idées mal placées) mon territoire !
Puis Simba se retira pour relâcher son emprise du chevalier. Celui-ci se releva et lui répondit.
Je vous remercie de m’avoir ainsi libéré, si vous voulez je peux vous conduire à mon Roi pour que vous puissiez obtenir un entretient avec lui, mais il faudra que vous vous désarmé.
Que je me désarme ? Mais je ne suis pas armé ! Qu’entendez-vous par désarmer ?
Il va falloir que l’on lime vos ongles et que l’on vous mette une muselière. Nous ne pouvons laisser un lion dans un tel accoutrement approché notre roi.
De quoi un lion dans un tel accoutrement ? Une muselière ? Me limer les ongles ? Je ne peux toléré de tels propos envers ma personne.
Simba se jeta sur le chevalier et le mordit à la gorges, ses crocs traversèrent le casque du chevalier qui agonisa un long moment avant de mourir étouffé.
Moi un simple lion ? Moi avec une muselière mais où sommes nous pour me parler ainsi. Je vais leurs apprendre qui je suis à ces Hommes indignent. Cria Simba fou de rage!
C’est là qu’un volatile fit son apparition, cela faisait un moment qu’il survolé la zone et espionné tout ce qui se passait depuis le début. Il piqua vers le lion puis déploya ses ailes pour ralentir sa chute tel un parachute.
Zazu !
Maitre, vous, vous venez de tuer un homme. Il sera désormais impossible de négocier avec eux.
Laisse moi faire Zazu, prends cet enfant et suis moi en restant bien à distance dans le ciel pour rester à l’abri.
Zazu s’exécuta et prit la couverture qui renfermait l’enfant à l’aide de son bec, il s’éleva dans les airs pour devenir qu’un point dans le ciel.
Simba trouva un voile qui sécher au soleil, il le prit et s’enroba à l’intérieur de celui-ci. Il s’éloigna du cadavre pour aller dans les rues en parallèles où une la foule vaquait à ses activités.
Soudain l’odorat de Simba s’affola, il venait de sentir une présence animal il se retourna et vit un Pingouin sortir d’un magasin. Le Pingouin avait l’air assez pressé, Simba décida de le suivre, son estomac gargouillant. De plus se dit-il si il y a un pingouin dans ce village, cela ne doit pas être le seul animal peut-être m’emmènera-t-il vers d’autres animaux ce qui ne serait me déplaire.
C’est ainsi que Simba suivit le Pingouin en veillant à ne pas se faire remarquer et à marcher face au vent, que celui-ci ne repère pas son odeur.